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Alain OBIANG NZE

Doctorant  (depuis 2018)

Titre de la thèse : « La fiction historique : le cas de Pas pleurer de Lydie Salvayre, Les Vieux Fous de Mathieu Belezi et 14 juillet d'Éric Vuillard ».

Sous la direction de C. Grenouillet

Résumé :

Notre recherche s’articule autour des relations entre la littérature et l’Histoire. Nous voulons particulièrement montrer comment, à travers le roman dit « historique », la littérature française contemporaine du XXIe siècle s’offre à nous comme une « enquête » sur les traces des évènements historiques avérés tels que la guerre d’Espagne (1936-1939), la guerre d’Algérie (1954-1962) et la prise de la Bastille (1789).

De nombreux travaux mettent en exergue les relations entre fiction et Histoire dans la perspective de faire jaillir la dimension interprétative de l’Histoire comme science. Cette réalité nous amène à découvrir que les évènements retenus par l’historien sont, à bien des égards, teintés des couleurs subjectives de l’imagination. Car l’acte même de relater les actions des hommes dans le temps apparaît comme une forme de fiction d’autant plus que l’Histoire se dévoile comme une mise en intrique des archives colportées par l’historien dans sa tentative de rendre intelligible un passé absent au moment même de son évocation. Nous pouvons ainsi nous poser la question de savoir de quelle manière des éléments fictifs sont mis en œuvre dans la transformation de l’Histoire en récit ?

En outre, notre recherche envisage d’aboutir à un rapprochement entre espace littéraire et espace historique. Nous entendons préciser dans un premier temps les nouveaux rapports que la littérature et l’histoire entretiennent. Puis, nous montrons que les imaginaires et les espaces réels se heurtent. Aussi élaborons-nous des pistes d’analyse épistémologique de la narration historique et de la narration romanesque. Si le romancier pense que le plus important dans l’histoire des hommes et des femmes est parfois ce qui est resté dans les tiroirs, ce qui n’a pas été réalisé, les projets avortés, l’historien quant à lui s’attèle principalement à mettre en exergue les approches officielles et objectives des évènements.

Finalement, l’historien, contrairement au romancier donne l’impression de détenir l’aboutissement des faits qu’il relate. D’où la possibilité de réécrire l’histoire en tenant compte des actions qui auraient pu être accomplies. N’est-ce pas ce projet de réécriture d’une histoire possible qui se dévoile sous la plume du romancier ? Ainsi, comment les auteurs de notre corpus arrivent-ils à fabriquer de la fiction à partir de faits historiques ? Dès lors, comment le romancier a-t-il recours au passé ? Pour finir, comment distinguer la mémoire du romancier et la mémoire de l’historien ? Telles sont les principaux axes de réflexions qui sous-tendent notre démarche heuristique.

Mémoire de Master : « Identités marginales dans l’œuvre autobiographique Les Rêves de mon père de Barack Obama », soutenu à l’université de Libreville en 2017.

Communication non publiée : « Identités en guerre dans le monde : Cas du terrorisme en France et de la Xénophobie au Gabon (Présentée lors des Journées du littéraire à l’université de Libreville en 2016)

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