Dans le cadre du séminaire « Frontières des Mémoires : mémorialistes,...
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édition critique par Emmanuelle Sempère, coll. "Lire le XVIIIe siècle", Sfeds, 2021
Édition d’Érik Leborgne et Emmanuelle Sempère (éd. Classiques Garnier, 2021)
Réédité tout au long du xviiie siècle, L’Infortuné Napolitain retrace sous forme de mémoires apocryphes les aventures d’un personnage historique connu sous le nom du Signor Rozelli. Cet illustre malheureux, tourmenté par ses passions, devient séminariste, esclave, philosophe, cabaliste et magicien.
Ouvrage issu du colloque éponyme qui s'est tenu à Strasbourg en octobre 2015 , publié sous la dir. de Francesco D’Antonio, Catherine Schneider et Emmanuelle Sempère, Paris, Kimé, 2018
Expérience des limites, épreuve de la rationalité, surgissement des profondeurs de l’inconscient, le fantôme est tout cela. Mais il est aussi un fabuleux espace de liberté et de création.
De la scène grecque aux écrans contemporains, des écrits sacrés aux romans de la modernité, des sciences de l’esprit à la médecine de l’âme, la vision fantomatique exerce une fascination qui ne laisse pas même les sceptiques indifférents. Le fantôme n’est jamais un simple ornement ou une présence de circonstance : il est ce par quoi se révèle l’essentiel ; le moment où, l'air de rien, tout se dit, tout se joue, tout se montre. Tout l’humain est là, dans son rapport à la mort, dans son désir de voir et de comprendre, dans ses attentes et ses craintes.
Parce que ce terrain d’enquête défie les frontières disciplinaires, ce volume fait dialoguer études théâtrales, arts visuels, cinéma, littérature, anthropologie, histoire et psychologie, au travers de vingt-six études qui soulignent la grande cohérence des enjeux de la vision fantomatique dans les cultures occidentales.
Introduction 7
Section 1. Au théâtre des ombres (1) Les fantômes entre tragique et comique
György Karsai (université de Budapest, université de Pécs) : Teucros et le fantôme d’Hélène dans la tragédie d’Euripide 33
Francesco D’Antonio (université de Strasbourg) : L’ombre de Moleonte dans La Dalida de Luigi Groto (1572) : meneur de jeu ou simple spectateur entre monde invisible et espace scénique ? 43
Paola Ranzini (université d’Avignon) : Les ombres inquiétantes : fantômes familiers et fantômes étrangers (XVIIIe-XIXe siècles) 61
Vincenza Perdichizzi (université de Strasbourg) : Fantômes et crise de la tragédie classique italienne (XVIIIe-XIXe siècles) 89
Fanny Platelle (université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand) : La Dame blanche sur les scènes des faubourgs viennois de la fin du XVIIIe au milieu du XIXe siècle 107
Section 2. Au théâtre des ombres (2) Fantômes sur scène
Lucie Thévenet (université de Nantes) : L’étrange cas du fantôme protatique de Polydore dans l’Hécube d’Euripide 123
Pierre Katuszewski (université de Bordeaux-Montaigne) : Les fantômes à l’épreuve de la scène contemporaine 139
Nicola Pasqualicchio (Université de Vérone) : Pas de mère : présences fantomatiques dans deux pièces brèves de Samuel Beckett 155
Laura Forti (Auteur dramatique et metteur en scène) : Incarner la mémoire. Les fantômes dans le théâtre de George Tabori 171
Section 3. Fantômes en textes
Alejandra Guzmán Almagro (université de Barcelone) : Des noms anciens pour des peurs modernes : le lexique des fantômes dans le De spectris de Ludwig Lavater 185
Nicolas Correard (université de Nantes) : Les pseudo-spectres dans la fiction comique humaniste : du faire-croire au faire-douter (XVIe-XVIIe siècles) 201
Daniel Sangsue (université de Neuchâtel) : Fantômes et apparitions mariales au xixe siècle 217
Bertrand Marquer (université de Strasbourg) : « Idée représentative » et mémoire-fantôme : La Deux fois morte de Jules Lermina 231
Luc Fraisse (université de Strasbourg) : Les démêlés du romancier de La Recherche avec le spiritisme 243
Nathalie Besse (université de Strasbourg) : Fantômes de la guerre au Nicaragua dans Tu fantasma, Julián (1992) de Mónica Zalaquett et En carne viva (1994) de Conny Palacios 257
Section 4. Fantômes en images et en sons
Laurent Bury (université Lumière-Lyon 2) : À quel spectre se vouer ? Vivants et revenants dans l’art victorien 273
Philippe Baudouin (Radio France/France Culture) : Spectra ex machina. Technique phonographique et « science des fantômes » autour de 1900 287
Mireille Berton (université de Lausanne) : Projeter des fantômes, le médium spirite au cinéma 299
Benjamin Thomas (université de Strasbourg) : Une présence (cinématographique) : sur quelques lieux vides, et pourtant habités 317
Lambert Barthélémy (université de Poitiers) : En si étrange compagnie (De quelques spectres actuels) 327
Lionel Obadia (université de Lyon) : Orbes, spectres et vidéos : métamorphoses techno-symboliques de la mythographie du fantôme 345
Section 5. La hantise, ou le fantôme comme symptôme
Michaël Martin (Centre Paul-Albert Février–Aix-Marseille) : Nekudaimon et fantômes dans les Papyrus Grecs Magiques 359
Stéphanie Sauget (université François Rabelais, Tours) : Voir des fantômes dans les maisons : un problème troublant au XIXe siècle 375
Isabella Mattazzi (université de Ferrare) : The English Malady : la redéfinition du surnaturel en tant que pathologie dans les écrits de Daniel Defoe et les essais médicaux de George Cheyne 391
Renaud Evrard (université de Lorraine) : Psychologie clinique et anomalistique de la personne hantée 401
Pascal Le Maléfan (université de Rouen) : Une image qui peut surprendre tous et chacun dans le deuil : le fantôme 417
On peut télécharger la table des matières en cliquant ici
La Muse et le Compas : poétiques à l’aube de l’âge moderne. Anthologie
Édition de Guillaume Berthon, Emmanuel Buron, Philippe Frieden, Olivier Halévy, Nicolas Lombart et Jean-Claude Mühlethaler, sous la direction de Jean-Charles Monferran (Paris, Garnier, 2015)
Cet ouvrage réunit trois arts de poésie française écrits vers la fin du XVIe siècle, l’Instructif de seconde rhétorique, l’Art de rhétorique de Molinet et un Traité de rhétorique.
Ces ouvrages dressent un état des lieux du savoir poétique dont bénéficiaient les poètes de la première Renaissance et leurs lecteurs.
Le Sentiment moral, études réunies et présentées par Béatrice Guion, Paris, H. Champion, 2015, 388 p.
C'est en réaction, sinon uniquement contre les moralistes français du XVIIe siècle, du moins contre la théorie de l'amour-propre dominant que les philosophes anglais inventèrent l'idée d'un moral sense, devenu « sentiment » sous la plume des traducteurs français. Les textes réunis dans ce volume s'interrogent sur la nature de ce sentiment moral, les enjeux de sa définition et de ses redéfinitions, ainsi que ses rapports avec le sentiment esthétique. Ils explorent ses transformations, tant dans la pensée morale et philosophique du XVIIIe siècle que dans les œuvres littéraires : le roman et la tragédie des Lumières à la fois portent trace de cette promotion du sentiment moral, et y contribuent, tout en imprimant, aussi, de nouvelles inflexions à la notion telle que la conceptualisent moralistes et philosophes, en la mettant à l'épreuve de la fiction.
La table des matières est disponible à l'adresse suivante :www.honorechampion.com/fr/ean
René Rapin, Dissertatio de carmine pastorali / Dissertation sur le poème pastoral, édition de Pascale Thouvenin, Paris, Classiques Garnier, 2014.
Unique traité classique de poétique de la pastorale, la Dissertatio de carmine pastorali (1659) est présentée ici pour la première fois dans une traduction française, accompagnée de notes, qui permettent d’apprécier le creuset synthétique où s’est formulé le classicisme.
Le n° 263 de la Revue XVIIe siècle (avril 2014) rassemble les actes de la journée d'étude « Le père Rapin : bilan critique », organisée le 4 mai 2012 à l'Université de Strasbourg par le CELAR.
Sommaire
Béatrice Guion, Introduction, p. 197-202
Ruth Monreal, « La poésie latine de René Rapin », p. 203-218
Pascale Thouvenin, « Une histoire littéraire classique : une Europe moderne des Lettres selon René Rapin », p. 219-232
Jérôme Lecompte, « Scepticisme et rhétorique dans la pensée de Rapin », p. 233-247
Gilles Siouffi, « Le sentiment du discours chez René Rapin », p. 249-265
Isabelle Chariatte, « Portraits satiriques et connaissance du cœur – ou comment écrire l'Histoire du jansénisme dans les Mémoires de René Rapin », p. 267-282
François Marxer, « Entre Pascal et La Rochefoucauld, le père Rapin : "C'est un bon et un honnête homme" », p. 283-300
La Mothe Le Vayer, Le Moyne, Saint-Réal, Rapin
Paris, Honoré Champion, 2013
Sous la direction de Gérard Ferreyrolles. Avec la collaboration de Frédéric Charbonneau, Marie-Aude de Langenhagen, Béatrice Guion, Anne Mantero, Christian Meurillon et Hélène Michon.
L’histoire comme discipline a donné lieu au XVIIe siècle à une vaste production théorique en grande partie oubliée. On donne ici pour la première fois une édition savante et critique des cinq traités qu’on peut considérer comme les plus importants en la matière : le Discours de l’Histoire (1638) et Du peu de certitude qu’il y a dans l’Histoire (1668) de La Mothe Le Vayer ; De l’Histoire (1670) du P. Le Moyne ; De l’usage de l’Histoire (1671) par Saint-Réal ; les Instructions pour l’Histoire (1677) du P. Rapin. Avec ces textes, que leur qualité littéraire seule suffirait à rendre remarquables, sont couverts les enjeux essentiels de l’écriture de l’histoire à l’âge classique dans les ordres épistémologique, littéraire et anthropologique.
Sandrine Berregard et Claire Fourquet-Gracieux, Tristan L'Hermite : Le Page disgracié, Atlande, 2013.
Conte et croyance, dossier coordonné par Emmanuelle Sempère, Fééries. Études sur le conte merveilleux XVIIe-XIXe siècle, n° 10, 2013.
Le numéro 10 de la revue Féeries, intitulé « Conte et croyance », explore le lien à la fois ontologique et problématique du conte à la croyance, particulièrement aigu au tournant des XVIIe et XVIIIe siècles — moment où la philosophie humienne interroge la fiction et la croyance.
Le texte intégral sera disponible en mars 2015 sur le site http://feeries.revues.org/
Sommaire
Emmanuelle Sempère, Préface : « Je ne crois pas, mais quand même… Le paradoxal travail du conte »
Catherine Velay-Vallantin, « Le conte mystique du Petit Chaperon rouge : la Bête du Gévaudan et les "inutiles au monde" »
Justine Pédeflous, « Une réécriture apostolique de La Belle au bois dormant en Espagne : La victoria de la cruz. Cuento de hadas, de Pedro de Madrazo (1895) »
Jean Mainil, « D’une "chimère" à l’autre (1706-1867). Renaissance du premier conte de fées littéraire au XIXe siècle »
Michel Fournier, « Le diable, le saint, le revenant et la fée : le conte de fées classique et la sécularisation de l’imaginaire merveilleux canadien-français »
Paul Pelckmans, « Un Orient proche. Les volontés du Ciel dans Les Mille et Une Nuits »
Raymonde Robert, « Raconter l’islam au XVIIIe siècle (Pétis de la Croix, Caylus, Cazotte) »
Dominique Triaire, « Les contes orientaux de Jean Potocki »
Guilhem Armand, « Quand le conte nous fait croire en la science : le cas de Boureau-Deslandes »
Yves Citton, « La vérité cabalistique : dynamique des croyances et puissance des faitiches dans Lamekis de Mouhy »
Geneviève Di Rosa, « La croyance dans les contes de Voltaire »
Magali Fourgnaud, « Le statut paradoxal du conte philosophique : construction et déconstruction des croyances dans trois contes de Diderot »
Jean-Christophe Igalens, « Les croyances en procès, la croyance en question : Diderot conteur »
Sur Le Page disgracié. Vingt-quatre études des Cahiers Tristan L'Hermite, sous la direction de Véronique Adam et Sandrine Berregard, Paris, Garnier, 2013.
La Chevalerie Ogier tome I : Enfances, édité par Muriel Ott, Paris, Honoré Champion, 2013
La Chevalerie Ogier est un très grand texte épique. La présente édition de la plus ancienne version connue de cette légende opposant Charlemagne à son vassal Ogier, à savoir la version française anonyme en décasyllabes, permet enfin de prendre connaissance de l’œuvre dans tous les manuscrits qui l’ont conservée.
Ce volume constitue l’édition de la première partie de la chanson, consacrée aux enfances d’Ogier, qui racontent en quelque 3000 vers comment le fils du duc Gaufroi de Danemark, otage de Charlemagne, révèle sa valeur au cours d’une guerre menée en Italie contre les Sarrasins, devient un fidèle vassal de l’empereur, et acquiert son épée Courtain et son cheval Broiefort.
Revue française d'histoire des idées politiques, n° 36, 2012 : Langues et nations (XIIIe-XVIIIe siècles), sous la direction de Béatrice Guion
Sommaire
Béatrice Guion, Présentation
Christopher Fletcher, « Langue et nation en Angleterre à la fin du Moyen Âge »
Gisela Naegel, « Diversité linguistique, identités et mythe de l'Empire à la fin du Moyen Âge »
Silvia D'Amico, « Réflexions sur l'identité italienne dans la "question de la langue" au XVIe siècle »
Catherine Magnien-Simonin, « Défense et illustration de la langue et de la nation françaises par les juristes de la fin du XVIe siècle »
Alexandra Merle, « Langue(s) et nation(s) dans une monarchie composite : l'Espagne à l'époque moderne »
Béatrice Guion, « Langue et nation : l''invention du "siècle de Louis le Grand" »
Tristan Coignard, « Qu'est-ce que l'esprit d'un peuple ? Langue universelle et langue "nationale" en Allemagne au tournant du XVIIIe au XIXe siècle »
Frédéric de Buzon, « Leibniz, étymologie et origine des nations »
Béroalde de Verville, Le Palais des curieux, édition critique par Véronique Luzel, Genève, Droz, 2012.
René Rapin, Les Réflexions sur la poétique et sur les ouvrages des poètes anciens et modernes (1684), édition critique et présentation par Pascale Thouvenin, Paris, Honoré Champion, 2011.
Jean de Rotrou, Théâtre complet, t. 10, Paris, Société des textes français modernes, 2011 (La Céliane, Le Filandre, La Florimonde).
Édition dirigée par Georges Forestier ; textes établis et présentés par Sandrine Berrégard, Véronique Lochert et Jean-Yves Vialleton.
Pierre de L'Estoile, Journal du règne de Henri IV, édition critique publiée sous la direction de Gilbert Schrenck, t. I (édité par Xavier Le Person, glossaire établi par Volker Mecking), Genève, Droz, 2011.
Que dit la littérature contemporaine sur la mémoire de la traite...
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