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Doctorante (depuis 2015)
Thèse en cours : « Écrire l’événement : poétiques de la revenance chez Tierno Monénembo, Kossi Efoui et Abdourahman A. Waberi »
Sous la direction de M. Anthony MANGEON
Domaine de recherche :
Études francophones, littérature contemporaine d’Afrique subsaharienne
Diplôme, formation :
Master 2 : Littérature française générale et comparée
Licence : Lettres modernes
Expérience professionnelle :
2016-2017 : Vacataire étudiante en bibliothèque
2011-2016 : Agent de presse : service presse de l’Eurométropole de Strasbourg.
Suivi précis de l'actualité strasbourgeoise, des dossiers en cours gérés par le service presse, des agendas et des thèmes de prédilection du Maire et du Président de l’Eurométropole de Strasbourg.
Résumé de la thèse
Au sortir des événements du vingtième siècle (les guerres mondiales, les colonisations, l’Holocauste et les génocides coloniaux et postcoloniaux, totalitarisme et dictatures, …) émergent des littératures qui interrogent la manière d’éviter le retour du tragique, et surtout d’en sortir. Ces littératures de l’après-holocauste et de l’après-colonie, disent une perte de cohérence du lien entre passé et présent. Elles élaborent des moyens de se situer dans un présent travaillé par le passé et amoindri de la transmission. Les écrivains de la quatrième génération de la littérature francophone d’Afrique subsaharienne, désignés par l’expression « enfants de la postcolonie », expriment à travers leurs romans leur manière spécifique en tant qu’écrivains d’habiter leur époque. Ils contestent les dérives de la modernité (à l’exemple de la quête de progrès à tous prix) et s’interrogent sur comment écrire et qu’écrire « après » ce que l’Histoire du vingtième siècle leur a légué. Leur écriture est l’affirmation de leur propre modernité, de leur historicité, et se définit par une esthétique propre. Monénembo, Efoui et Waberi modélisent l’Histoire par une écriture du retour, de la répétition, et de la mémoire. Leur poétique est celle d’une réécriture et d’une résurgence de ce qui manque à une lecture cohérente du temps. La mise en œuvre de cette poétique qui témoigne d’une expérience du temps est ce que l’universitaire Jean-François Hamel théorise et nomme la « revenance ».
Pour mener à bien notre étude, nous avons porté notre choix sur : Un rêve utile (1991), Un attiékè pour Elgass (1993), de Tierno Monénembo, Solo d’un revenant (2008), L’ombre des choses à venir (2011) de Kossi Efoui, Transit : roman (2003) et Passage des larmes (2009) d’Abdourahman A. Waberi. Notre travail de recherche souhaite montrer, comment, par l’utilisation d’une poétique particulière, ces écrivains redéfinissent et relisent l’événement dans la postcolonie. Leur écriture nécessite une méthode d’analyse stylistique et poéticienne, une méthode qui permet l’observation du mouvement de l’écriture dans son déroulement. Nous proposons d’interroger, d’identifier, et d’expliquer, les singularités, et les spécificités stylistiques que revêtent les poétiques de la revenance afin de pouvoir analyser quelle est l’ambition des auteurs dans leur mise en œuvre de cette poétique.
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