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L'Institut de littérature comparée et son groupe de recherche L'Europe des lettres sont heureux d'annoncer, pour le Le 16 septembre 2021
De 14h00 à 18h00 dans l'amphithéâtre du Collège doctoral européen
la soutenance de thèse de philosophie sous la direction de Jacob Rogozinski et Patrick Werly, intitulée: «"Face à ce qui se dérobe" : figures de la distance dans l'œuvre d'Henri Michaux ».
Jury:
Mme Céline FLÉCHEUX - Maître de conférences HDR en Philosophie - Université Paris Diderot
Mme Alice GODFROY - Maître de conférences en danse - Université Côte d'Azur
Mme Marielle MACÉ - Directrice de recherche CNRS - Directrice d'études EHESS en Littérature
M. Alain MILON - Professeur en Philosophie - Université Paris Nanterre
M. Jacob ROGOZINSKI - Professeur en Philosophie - Université de Strasbourg
M. Patrick WERLY - Maître de conférences HDR en Littérature - Université de Strasbourg
La soutenance est publique.
Le pass sanitaire obligatoire pour y accéder.
Résumé :
Découpé en cinq moments qui sont autant de façons de phraser la distance, ce travail s’attache à comprendre comment ce concept philosophique est figuré dans l’œuvre. Ce faisant, il s’intéresse à la manière dont une écriture littéraire peut dramatiser le conceptuel. Il s’agit d’abord d’éclairer la distance que HM établit pour se préserver du contact avec un dehors éprouvé comme collant et gênant. Les postures de distance avaient pour but de se dérober mais se retournent contre celui qui les a mises en œuvre, par la dérobée. Cette doublure de la présence qui la soupçonnait conduit à une absence douloureuse. Nous cherchons ensuite à critiquer l’interprétation consacrée selon laquelle les textes de drogue, qui accompagnent les expériences de mescaline, auraient révolutionné le rapport de Michaux à l’écriture. Nous y lisons au contraire la poursuite d’une quête opiniâtre de la distance, une obsession du contrôle, notamment par la dévaluation de l’expérience et par la lutte épique contre le gouffre. Finalement, ce n’est pas chronologiquement mais plutôt de façon stratifiée que le lien évolue, les moments se déployant et se recouvrant les uns les autres, et le sujet ménageant la distance et la proximité dans une forme de fidélité fluente.
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