Dans le cadre du séminaire « Frontières des Mémoires : mémorialistes,...
Enseignements 2023-2024, reportez-vous au site de la faculté des lettres....
Le CELAR a le plaisir de recevoir Monika Malinowska, maitre de conférences en littérature française à l'université de Varsovie (Pologne) pour une conférence intitulée "Est-ce que la femme appartient à l’espèce humaine ? – deux traductions françaises du XVIIIe siècle d’un texte latin de 1595 et les stratégies des traducteurs"
le jeudi 2 février, à 18h, en salle 409.
Présentation
Le texte latin Disputatio nova contra Mulieres, Qua probatur eas Homines non esse de 1595 a connu un grand succès après sa première publication. Aujourd’hui, ce livre, dont le titre soulève les doutes sur l’humanité des femmes, s’inscrit dans le cadre de la querelle des femmes. Il existe deux traductions françaises : la première d’Anne-Gabriel Meusnier de Querlon réalisée en 1744, la seconde de Charles Clapiès publiée en 1766. Cette dernière est connue grâce à sa numérisation et sa réimpression en 2016. Les deux textes reflètent parfaitement le débat entre la traduction libre et la traduction littérale à l’époque des Lumières. Le texte latin a été surtout étudié par des chercheurs allemands, qui ont aussi décrit la polémique dix-septiémiste autour de Disputatio nova. Des chercheurs francophones ont certes contribué à mentionner l’œuvre latine, mais ils l’ont fait dans le cadre des écrits gynophiles ou misogynes, sans faire une analyse approfondie. La Dissertation paradoxale de Anne-Gabriel Meusnier de Querlon n’a été jamais rééditée ou étudiée. Il est donc important de combler cette lacune et de présenter les deux traductions françaises dont les auteurs ont choisi différentes stratégies de traduction. Il faut aussi répondre à la question suivante : s’agit-il d’un texte misogyne ?
Conférence ouverte à tous et toutes
Que dit la littérature contemporaine sur la mémoire de la traite...
L'Institut de littérature comparée et son groupe de recherches L'Europe...
Pascal Dethurens présentera son dernier livre Astres. Ce que l'art doit au...