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L'Institut de littérature comparée et son groupe de recherches L'Europe des lettres sont heureux d'annoncer la soutenance de thèse de Mme Ariane Issartel, "Présences de la chanson dans les textes de théâtre contemporain français, allemand et britannique (1970-2023)". La soutenance aura lieu le lundi 15 janvier 2024, à 14 heures, à l'amphithéâtre du Collège Doctoral Européen (46 boulevard de la Victoire) à l'Université de Strasbourg.
Jury:
– Mme Helen ABBOTT (Professeur, Université de Birmingham)
– Mme Sandrine LE PORS (Professeur, Université de Montpellier, rapporteur)
– Mme Isabelle MOINDROT (Professeur, Université de Paris 8, rapporteur)
– Mme Marion CHENETIER-ALEV (Maître de conférences, ENS Paris).
– M. Emmanuel BEHAGUE (Professeur, Université de Strasbourg)
– M. Guy Ducrey (Professeur, Université de Strasbourg, directeur de la thèse)
Résumé de la thèse :
On applique souvent le vocabulaire de la "crise" au sujet des évolutions de la forme théâtrale au cours du XXe siècle. L'ouvrage de Hans-Thies Lehmann en 1999 marquerait le jalon de l'ère du "post-dramatique" où le théâtre en aurait fini avec le "texto-centrisme", et se tournerait vers d'autres langages proprement scéniques. Que reste-t-il du drame dans ce contexte ? Déjà au temps de Brecht avec les « songs », la musique et plus particulièrement la chanson avaient servi de rempart à la fragmentation générale et d'outil d'avant-garde pour sauver le texte et le sens, en retrouvant par un chemin détourné la narration et la capacité à « mettre en fable » dont le théâtre contemporain se défie tant.
Dans de nombreux textes, il semblerait que le motif de la chanson revienne comme un fil rouge, comptines d’enfant, chansons de présentation d’un personnage, « numéro » soudain qui vient s’intercaler entre deux bribes de dialogue… La chanson occupe un rapport singulier avec la notion d’action qui constituait la base de la définition aristotélicienne : le chant est-il pause dans l’action, ou vient-il régénérer l’action ? A-t-il pour but de poser un regard critique sur l’action ? Qui parle, et à qui parle-t-on quand on chante ?
En analysant les rôles narratifs, expressifs et structurels des chansons, il serait possible de voir se dessiner une nouvelle esthétique théâtrale qui questionne tous les aspects de l’écriture dramatique : sa construction temporelle, son système de sens, la question de l’adresse et de l’incarnation ou encore son rapport au langage porté à sa limite (poéticité et musicalité). En définitive, comment la présence de chansons nous fait-elle nous interroger sur le statut et la fonction du langage dramatique, et comment permet-elle de renouveler la dramaturgie, à la fois dans sa forme et dans sa réception ?
La soutenance sera suivie d'un pot dans le jardin intérieur du Collège doctoral, à partir de 18h.
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