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Le travailleur d’aujourd’hui est soumis à de réguliers triages, de l’entrée dans l’entreprise (où il doit être sélectionné par des recruteurs) à sa sortie (où les motifs d’exclusion conduisant au chômage varient : raison économique, faute, plan de licenciement, harcèlement professionnel, etc.). D’autres salariés (DRH, directeurs de site, etc.) orchestrent le turn-over. Ces situations provoquent des conflits moraux, et posent plus généralement des questions éthiques : que faire, par exemple, quand on est chargé de la surveillance d’un hypermarché et qu’une collègue, appréciée de tous, est prise en flagrant délit de « vol » de coupons de réduction ? C’est le dilemme dans lequel se trouve pris Vincent Lindon dans le film de Stéphane Brizé, La Loi du marché (projeté le mardi 11 octobre à 18 h) : vigile récemment embauché dans un grand magasin, il doit trancher : sauver sa morale ou privilégier la conservation de son emploi (dont la famille dépend) ?
Le colloque des 12-13-14 octobre s’intéresse justement à la manière dont la littérature et le cinéma français, européen et africain, pensent le tri non seulement dans l’univers de l’entreprise ou le milieu ouvrier, mais également dans le monde paysan ou dans les services publics de l’emploi. Il accueille des chercheurs en littérature et cinéma, deux romanciers français (Arno Bertina et Gérard Mordillat), une psychologue spécialiste de la souffrance au travail (Marie Pezé) et un ancien DRH (Didier Bille), dont le métier a consisté à licencier des collaborateurs.
(Misha, salle de conférences)
Programme complet sur le site de LETHICA
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