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Cet ouvrage collectiif offre un panorama des virtualités allégoriques de l'estomac au XIXe siècle, en préférant à une exhaustivité potentiellement redondante l’ouverture que permet la collection d’approches différenciées.
Des chercheurs en littérature, philosophie, histoire et histoire de l’art se sont demandés ce que l’estomac pouvait incarner au cours du siècle, et pourquoi il pouvait constituer un trope privilégié pour dire le XIXe siècle.
De cette enquête ressort la profonde ambivalence axiologique de l’estomac, mais aussi sa « plasticité argumentative », caractéristique, selon Judith Schlanger, des représentations organicistes.
Emblème de la caricature et support de la satire, l’estomac est également une figure clé dans la formulation d’un système de pensée ou
dans l’élaboration d’une poétique, au point d’apparaître comme une figure de pensée caractéristique d’un siècle que l’on qualifie volontiers de matérialiste.
Voir l'ouvrage sur le site des Presses universitaires de Strasbourg
Formule la plus célèbre de Brillat-Savarin, l'aphorisme qui donne son titre à cet ouvrage délivre une vérité dont les discours anthropologique et sociologique se sont aujourd’hui emparés. Le lien entre les choix alimentaires et la construction d’une identité constitue en effet une problématique centrale où se croisent facteurs physiologiques et idéologiques. Cette interaction traverse également la littérature, sensible à la fois aux discours normatifs sur la nutrition et à la part d’imaginaire sollicitée par l’incorporation alimentaire.
À travers l’analyse des implications et conséquences de cet aphorisme et l’exploration des fictions auxquelles il a pu fournir un principe de composition, ce volume souhaite constituer cette mise en œuvre alimentaire en objet d’étude littéraire et répondre aux questions suivantes : Quelle est la place que l’œuvre littéraire accorde à l’alimentation dans la légitimation de déterminismes sociaux, sexuels ou raciaux ? Que disent les choix alimentaires des croyances représentées ? Dans quelle mesure participent-ils de la construction du personnage et de la mise en place d’une axiologie, voire d’une imagologie littéraire ?
Voir l'ouvrage sur le site des Presses Universitaires de Strasbourg
En 1928-1929, Jean Cocteau, que son addiction à l’opium conduit à un internement dans une clinique parisienne, répond à la demande d’un jeune prince roumain qui voudrait devenir écrivain. Il lui adresse une série de dix-neuf lettres, parfois ornées de dessins. Une amitié épistolaire de plus d’une année s’ensuit, interrompue dans la douleur.
D’abord diplomate et spécialiste d’Europe centrale, puis assistant parlementaire, Georges Greciano (1906-1976) dut attendre la mort de Cocteau pour, au cours de l’hiver 1964, s’ouvrir sur cet épisode qui avait marqué sa jeunesse: il en fit l’objet d’un récit enrichi des précieuses lettres échangées, qu’il intitula Cocteau, l’opium aux trousses. Il s’éteignit cependant en 1976 sans avoir confié son document à un éditeur. Il fallut presque un demi-siècle, et les efforts de son fils Rodolphe, pour que cette correspondance soit enfin publiée.
Augmenté de ces lettres inédites, le récit de Georges Greciano offre un document rare sur l’intimité du poète, et, plus largement, donne à voir tout un pan de l’histoire culturelle européenne au xxe siècle.
Le prince Georges Greciano (1906-1976), diplomate puis assistant parlementaire, fut spécialiste de l’Europe centrale. Il est notamment l’auteur, juste avant que n’éclate le conflit de la Seconde Guerre mondiale, d’ Europe, terre instable ? (1938).
Guy Ducrey est professeur de littérature comparée à l’université de Strasbourg. Il a dirigé avec Jacques Dupont le Dictionnaire Colette (2018) et consacré plusieurs articles à l’œuvre de Cocteau.
L’Instant critique du contemporain, Presses universitaires de Strasbourg, coll. « Configurations littéraires », 2024
Comment dégager, au sein de l’actualité littéraire, par nature éphémère, ce qui relève du « contemporain » c'est-à-dire ce qui est amené à durer, car représentant une époque ?
Comment définir le “contemporain” en littérature d’expression française ? Qui est le plus apte à le faire : les critiques, les écrivains ou les lecteurs ? Si cette question est particulièrement prégnante dans les études portant sur la littérature du XXIe siècle, elle se pose depuis le XIXe siècle, chaque époque, voire chaque communauté intellectuelle ou culturelle, souhaitant circonscrire et promouvoir les livres qui feront date et marqueront le panthéon de demain. À l’heure des blogs et des vlogs d’amateurs, à l’heure de l’intelligence artificielle et de la création assistée, qu’en est-il de la critique littéraire ?
Professeure de littérature des XXe et XXIe siècles à l'université de Strasbourg, Corinne Grenouillet est membre du Centre d'études sur les représentations : idées, esthétique, littérature (CERIEL) - UR 1337 Configurations littéraires. Consulter sa page personnelle.
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